La Réserve Archéologique dans le Cimitière Częstochowa-Raków
Le cimetière Częstochowa – Raków dont la partie préservée In situ comprend Réserve Archéologique, a été utilisé par le peuple de la culture lusacienne.
Cette culture se développait à partir de la moitié du XIVème siècle avant JC sur le territoire du bassin de la Vistule et de l’Oder mais aussi les territoires adjacents de l’ouest et du sud-ouest dans le bassin de l’Elbe et une partie du bassin du moyen-Danube adjacent du sud. Elle appartenait au complexe des civilisations des champs d’urnes qui à partir de la première moitié du XIVème siècle avant J.C occupaient une grande partie de l’Europe.
Le nom de ce complexe provient des habitudes d’enterrement. Les cérémonies d’incinération étaient très populaires à cette époque. Les restes brûlés des morts ont été déposés dans les potteries en argile nommées “urnes” et celles-ci on été placées dans les tombes. Les cimetières grandissaient et devenaient grandes nécropoles multigénérationnelles que les archéologues appellent “les champs d’urnes”.
Le peuple de la culture lusacienne menait un mode de vie sédentaire, les gens s’occupaient de la culture de la terre et de l’élevage des animaux. Les restes des petits hameaux situés au bord des vallées inondables et les cimetières qui étaient en usage de beaucoup de générations successives, sont la trace du séjour de cette culture. Le trait caractéristique des nécropoles est le présence en même temps des tombes à l’incinération et à l’inhumation. La partie conservée du Réserve Archéologique de Częstochowa est l’exemple d’un tel site.
Le cimetière du peuple de culture lusacienne du début de l’époque du fer (la période Halstatt C 750-550 ans avant J.C) à Częstochowa-Raków au rite mixte de l’enterrement à l’inhumation et à l’incinération a été alors situé sur la dune de sable à côté d’un ruisseau qui n’existe plus aujourd’hui. Il est difficile de déterminer précisément les dimensions du cimetière parce que sa grande partie a été détruite pendant les travaux liés à la construction du viaduc et le reste se trouve sous son remblai. Jusqu’à présent, on a découvert 85 tombes dont 44 à l’inhumation et 25 à l’incinération. Le reste des tombes ne sont pas déterminées à cause du mauvais état. Probablement une grande partie, ce sont les les enterrement à l’inhumation très détruits.
Les tombes à l’inhumation étaient établies le long de l’axe nord-sud. On enterrait les morts en position droite avec la tête dirigée vers le sud.
Dans la plupart des cas les enterrements à l’incinération imitaient ceux à l’inhumation par le contour, l’orientation de la cavité d’enterrement, la disposition des os et de l’équipement. On a déposé dans les tombes la vaisselle céramique: des pots, des bols, des puisettes, des coupes. On les a placés à côté de la tête ou des pieds du mort. Dans certains pots on a trouvé des os des animaux (du bétail et des cochons), ce qui prouve la préparation des repas pour la personne qui doit trouver la vie après sa mort. Trois grelots en argile en forme des oiseaux déformés qu’on a trouvés dans une des tombes à l’incinération avec les restes d’une femme et d’un enfant, constituent une découverte très intéressante.
Sur le cimetière on a découvert aussi les décoration et la bijouterie (pendentifs de tempe, des boutons qui servaient à décorer la tête, des diadèmes, des colliers, des bracelets, des jambières, des alênes), des outils (des couteaux, des faucilles) et aissi des armes (pointes de flèche des lances) faits en bronze et en fer. Ce qui mérite particulièment à l’attention ce sont deux bracelets faits en fer météorique avec un contenu élevé du nickel.
Les tombes étaient accompagnées de constructions de pierres de calcium et un peu de granit. Ils constituaient les pavements étendus qui couvraient les cavités d’enterrement.
Les objets de l’enterrements à l’incinération et à l’inhumation découvert pendant les fouilles d’excavation dans les années 60 ont éveillé un très grand intérêt des archéologues. C’est à ce moment-là que l’idée de créer le réserve archéologique qui a préservé 1 ar de surface du cimetière su lequel on a découvert 18 tombes.