L’Église Saint Georges Nouveau

L’Eglise « Saint Georges Nouveau » se trouve à Bucarest, sur la rue Lipscani, mais de l’autre côté du boulevard Bratianu, qu’on traverse par un passage souterrain. Considérée comme l’un des plus beaux exemples de l’architecture orthodoxe à Bucarest, elle fut construite par Constantin Brâncoveanu (1688- 1714). Sept ans après l’inauguration de l’église (1707), le prince Brâncoveanu fut capturé par les Turcs, qui l’emmenèrent avec ses fils à Istanbul où ils furent tous décapités. Sa femme ramena sa dépouille à Bucarest et l’enterra dans cette église, où l’on peut voir sa tombe. Détruite par un incendie en 1847, l’église fut reconstruite en 1853.
Dans la cour de l’église il y avait en 1830 la première librairie roumaine appartenant à Iosif Romanov, qui a eu un grand rôle dans la réalisation de la solidarité culturelle et spirituelle des Roumains, un souhait du testament du grand voïvode Constantin Brancoveanu.
Tout au long de son histoire, de célèbres archéologues ont établi que l’église a été premièrement construite en bois, avec sur une base faite des pierres de rivière un siècle avant, c’est-à-dire XVème siècle. Le chroniqueur Radu Greceanu a défini en tant que constructeur Dobruș Banul .
Des documents historiques de la fin du XVIème siècle rappellent de cette église renommée par les reliques qu’elle garde. Ici on trouve une partie de la main droite du Saint Nicolas de Myra. Les reliques ont été données à cette église par le voïvode de la Valachie, Mihail le Brave qui la reçu à son tour du cardinal de Bari comme signe de valorisation de ses victoires contre les païens. Le corps se trouve à Bari et un bras au Nord Est de la France.
« …la main droite du Saint Nicolae, archevêque de Myra Lichy, couverte en argent pure, décorée des pierres précieuses, offerte par moi, Mihail Voïvode (le Brave) et la dame Stanca, en 7407 (1599), préfet (étant) le métropolite Eftimie».
Pendant le règne d’Antonie Voïvode (1669-1672) il y a de nouvelles aussi de l’Eglise Saint Georges de Bucarest en 1625 qui a suivi lors de sa construction le modèle de l’église de la Colline Stenimachos, de l’Ile Halki de Grèce. Mais comme la capitale commence s’agglomérée, l’église reste toujours trop petite pour les gens qui passent son seuil. Alors il faut toujours la modifier.
C’est comme ça que l’Eglise dans sa forme actuelle a été reconstruite à l’ordre du Voïvode Constantin Brancoveanu. A cet édifice a apporté sa contribution l’architecte Veseleil qui a fait le projet et la construction de l’église, l’aga Enache Văcarescu, comme préfet et le peintre Pârvu Mutu. La réalisation de l’édifice sacré le 29 juin 1707 a été un événement extraordinaire, enregistré dans les chroniques avec tous les détails.
En 1802 il y a eu un grand tremblement de terre et l’église a été très avariée. Un autre tremblement de terre a été en 1804 et après elle subit aussi un grand incendie. Elle a été restaurée et en 1838 elle doit supporter encore un tremblement de terre. Le 23 mars 1847 un grand incendie allait dévaster toute la capitale et on allait perdre beaucoup de documents et les bâtiments qui l’entourent. Les débris vont lever le niveau du terrain avec 1,8 mètre par rapport au niveau de la ville de l’année 1707.
Dans ce contexte, il y a eu lieu un concours pour choisir l’architecte du nouveau bâtiment. C’était Xavier Villacrosse Aîne celui qui a gagné et qui a réalisé un bâtiment tout à fait différent par rapport à la forme initiale, c’est pourquoi à présent l’église s’appelle “Saint Georges Nouveau”.
En 1940 et 1977 l’église a été terriblement dégradée, mais comme elle était un monument chargé d’histoire, on a décidé de la reconstruire en suivant les plans d’architecture du temps du voïvode Constantin Brâncoveanu, travaux finalisés en 1986.
Les peintures ont été renouvelées en 2010 et le mobilier refait en tenant compte du style de Brâncoveanu.
Au-dessus du tombeau du Voïvode Constantin Brâncoveanu, sa femme, la Dame Maria Brancoveanu a ajouté une chandelle en argent sur laquelle elle a précisé la place des reliques du voïvode. La chandelle a été gardée la plus part du temps dans le Musée de l’Histoire Nationale et elle a été aussi restaurée.
Dans cette église il y a aussi une icône qui fait des merveilles, l’icône de la Sainte Parascheva, réalisée en bronze, datant du XVIIIe siècle et restaurée aussi en 2008.

New Saint George's Church

New Saint George’s Church is located in Bucharest, on Lipscani street, on the other side of Bratianu boulevard, which is crossed by an underground passage. It’s considered one of the most beautiful examples of orthodox architecture from Bucharest. It was built by Voivode Constantin Brâncoveanu (1688-1714). Six years after the inauguration of the church (1707), prince Brâncoveanu was captured by the Turks, who sent him to Istanbul with his sons, where they were all beheaded. His wife brought his remains to Bucharest and buried him in this church, where his tomb can be found. The church was destroyed in a fire in 1847and it was rebuilt in 1853.
In the church yard you can find the first Romanian library, built in 1830, that belonged to Iosif Romanov and that had a great role in creating a cultural and spiritual solidarity between Romanians, which was a great dream of Voivode Constantin Brâncoveanu.
Over its history, famous archeologists established that the church was first built from wood, over a foundation made of river stones in the 15th century Both historian Radu Greceanu and builder Dobruș Banul reached the same conclusion.
The historical documents at the end of the 16th century name this famous church which is renowned for the relics that it contains. Here we find a part of the right hand of Saint Nicolas of Myra. The relics were donated to this church by the Wallachian Voivode, Michael the Brave which he received from cardinal de Bari in sign of respect for his victories against the pagans. The body can be found in Bari and an arm in North East of France.
«…the right hand of Saint Nicholas, the archbishop of Myra Lichy, covered in pure silver, adorned with precious stones, offered by me, Michael the Brave and madame Stanca, in 7407 (1599), prefect being bishop Eftimie». During the reign of Voivode Antonie (1669-1672) there was a new rebuilding of the church in 1625, which had as a model the church on the Stenimachos Hill on Halki Island in Greece.
But because the capital becomes more crowded, the church always remains too small for the travelers that pass its threshold. So it always has to be rebuild.
The church had this final form when it was rebuilt at the order of Voivode Constantin Brancoveanu. Architect Veseleil had his contribution to this edifice, he was the one that ran the project and built the church, Enache Văcarescu, as prefect and Pârvu Mutu as painter. The completion of this holy church on June, 29, 1707 was an extraordinary event, registered in the chronicles with all the necessary details.
In 1802 there is a great earthquake and the church is deeply damaged. Another earthquake hit in 1804 and after that a great fire followed. It was restored in 1838 but unfortunately it was hit by another earthquake. On Mars, 23, 1847 a devastating fire affects the whole capital and a lot of documents are lost and many surrounding buildings are damaged. The level of the terrain is raised with 1,8 metre due to the debris, if we are to compare it with the one that it had in 1707.
In this context, there was a contest for whom to be the architect of the new church. It was Xavier Villacrosse Aîne who won and built a totally different church from the initial one, this is why nowadays the church is named “New Saint’s George Church”.
In 1940 and 1977 the church was terribly damaged, but because it was a monument filled with history, it was de- cided to be rebuilt after the architectural designs from Constantin Brâncoveanu’s reign and the rebuilding of the church was finished in 1986.
The paintings were restored in 2010 and the furniture redone in Brancovenesc style.
Above the grave of Voivode Constantin Brâncoveanu, his wife, Maria Brancoveanu placed a silver candle on which she mentioned the place of the Voivode’s relics. The candle was kept most of the time at the National Museum of History and it was also restored.
In this church there is also an icon, which is said to do wonders, the icon of Saint Parascheva, made of bronze, dating from the 18th century and which was restored in 2008.